Soutenir la relocalisation des filières alimentaires

Lait, viande, œufs, légumes… Sur le territoire du Parc, la production agricole est variée et importante : souvent dans une qualité qui permettrait de subvenir aux besoins locaux. Cependant, une grande partie de ces produits ne sont pas consommés sur le territoire mais exportés via des filières longues : celles-ci multiplient les intermédiaires et ne favorisent pas une juste rémunération pour l’éleveur.

Quelques chiffres clés :

– Le Finistère est le 1er département français sur la production de porcs et le 5e pour le lait
– Sur le territoire du Parc, on compte 19 862 vaches laitières qui produisent 143 millions de litres de lait par an ➡ c’est l’équivalent de 100 000 tonnes de yaourts ou 19 000 tonnes de fromages

Comment agir ?

Le travail du Parc vise à favoriser une consommation en local qui rapproche les consommateurs et les paysans, valorise les pratiques agro-écologiques et assure une sécurité alimentaire. Concrètement cela veut dire mettre en place des filières territorialisées :
– les étapes de production, transformation (organisation collective entre éleveurs) et commercialisation (logistique collective) ont lieu sur un même territoire
– un prix juste pour l’éleveur et acceptable pour le consommateur

Et les circuits courts dans tout ça ? ¼ des exploitations du Parc pratiquent cette commercialisation de vente en direct & sur des petits volumes.
Malheureusement, elle ne peut pas s’appliquer à tout le territoire :
– temps de travail supplémentaire et polyvalence nécessaire pour le chef d’exploitation
– le territoire manque d’outils de transformation (atelier de découpe, fruitière)
– difficile de répondre aux besoins (volumes & régularité) des commerces ou de la restauration collective

Exemple concret

Le Parc a réalisé un test d’approvisionnement local de viande bovine avec la participation d’Alain Joncour, éleveur de limousines, installé sur la commune du Tréhou & engagé dans une démarche agro-environnementale (ex : alimentation du troupeau à base d’herbe).

↪ En bref :
La vache d’Alain a été conditionnée par Kig_a_cast et distribuée auprès d’une dizaine de clients ➡ restauration collective (collèges des communes de Daoulas et de Pont-de-Buis lès Quimerc’h via Agrilocal29), les commerces tels que le magasin ICCI et le E.Leclerc Le Relecq-Kerhuon, et le restaurant-café-épicerie Enracinés • Brest.

↪ Bilan :
L’approvisionnement local est possible à condition de renouer des liens entre les différents acteurs de la filière alimentaire ➡ pour parvenir à un prix équitable pour tous et valoriser au mieux et au maximum les produits issus de l’animal abattu

Prochaines étapes :
– réfléchir à un schéma d’approvisionnement local qui soit réplicable et autonome
– travailler sur la mise en place d’un atelier de découpe sur le territoire du Parc

Le projet financé par Conseil départemental du Finistère et le Syndicat de Bassin de l’Elorn.

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