Plus élevée que sa voisine Molène, Ouessant (en breton Enez Eusa, l’île la plus haute) est la plus étendue des îles finistériennes : 8 kilomètres sur 4 et aussi la plus peuplée (1000 habitants environ). L’île d’Ouessant est séparée de l’archipel de Molène par le passage du Fromveur, un courant marin froid et puissant, balisé par le phare de la Jument et le phare de Kéréon.
Ouessant est un territoire âpre et grandiose. Sa végétation est rase, balayée par les vents. L’île connaît cependant des températures clémentes, voire douces, qui varient peu tout au long de l’année. Elle est l’endroit idéal pour les randonneurs, personnes en quête d’ambiance insolite et les amateurs d’oiseaux. L’île est en effet une terre d’accueil pour observer les oiseaux marins et les oiseaux migrateurs (principalement à l’automne). Cette ultime terre habitée de la France métropolitaine fait également partie, avec Molène et Sein, de la Réserve de biosphère UNESCO Iroise.
Dans sa partie ouest, Ouessant déroule un littoral déchiqueté aux hautes falaises qui tranche avec le versant est, moins exposé aux vents qui propose des paysages de landes aux couleurs changeantes en fonction des saisons.
On accède à l’île via la mer grâce aux liaisons quotidiennes du bateau au départ de Brest et du Conquet. En juillet et août une navette part également de Camaret-sur-mer (presqu’île de Crozon). On peut aussi y venir via les airs de l’aéroport de Guipavas. Ouessant possède en effet un aérodrome.
L’écomusée comme fenêtre sur l’histoire
Deux phares ont été construits sur l’île : Le Stiff et le Créac’h. Ce dernier abrite le musée des Phares et balises pour tout comprendre du monde maritime. Au hameau du Niou, une maison traditionnelle a été transformée par le Parc naturel régional d’Armorique en écomusée, premier du genre en France. Il permet de découvrir quotidien des îliens autrefois et de comprendre l’histoire de cette île si particulière.
